Sépulture N033 dans Marche ancien cimetière - Chaussée de l'Ourthe
Parcelle entourée d’un muret en pierre bleu surmonté d’une grille en fonte sans porte. Stèle massive. Plaque en schiste (fragile !!!)
Jacques GEUBEL (Marche, 13 mars 1768 – Marche, 18 août 1814) était le père de Jean-Baptiste Geubel. Il enseigna les belles-lettres au collège de Marche de 1790 à 1795. Il fut notaire public en 1796 – 1797 et adjoint de l’agent municipal (Maire) de Marche en 1797 – 1798.
Le 1er janvier 1808, il est désigné conseiller communal par le préfet du département de Sambre-et-Meuse. Il exerça cette fonction jusqu’en 1814.
En 1811, il est nommé juge suppléant près du Tribunal de 1er Instance de Marche.
(La période française de l'histoire de Belgique s'étend de l'annexion des Pays-Bas autrichiens et de la Principauté de Liège par la France en 1794 à la chute de l'Empire en 1814).
Jean-Baptiste GEUBEL (Marche, 24 décembre 1799 – Marche, 2 janvier 1877) était le fils unique de Jacques et de Catherine Collin.
Le 22 février 1826, il est reçu docteur en droit romain et contemporain à l’Université de Liège. Revenu à Marche comme avocat, il joue un rôle primordial au niveau local, lors de la révolution de 1830 : constitution d’une garde bourgeoise, plantation d’un « arbre de la liberté » au son de la Marseillaise, création d’une société patriotique.
Dès octobre 1830, le Gouvernement provisoire le nomme Juge d’instruction. Il fera carrière dans cette fonction jusqu’à sa retraite en avril 1870.
Tout en restant Juge d’instruction, il aura des activités multiples. De 1831 à 1842, il commandera la garde civique avec le grade de major. En 1843, il sera nommé Inspecteur cantonal de l’enseignement primaire pour Marche et Nassogne.
Il s’occupera également de journalisme ; il sera à la base de la création du premier hebdomadaire marchois, le journal de Marche, dont le premier numéro est paru le 26 août 1848.
Passionné par l’archéologie et l’histoire locale, il s’intéressa durant toute sa vie à la ville de Marche et à son histoire. Il fut, entre autres, l’un des membres effectifs de la Société pour la conservation des monuments historiques et des œuvres d’art dans la Province du Luxembourg, créée par la députation permanente en 1846 et qui pris en 1862 le titre d’Institut Archéologique du Luxembourg. Il a été, vers 1845-1850, le « sauveur » de la pierre dédicatoire de Waha Saint-Etienne, jusqu’alors confondue avec les pierres tombales qui formaient le pavement de l’église
Il découvrit notamment une arbalète dans les souterrains des remparts de la ville, qui daterait très probablement du XVIIe siècle et qui se trouve aujourd’hui au FAM (Famenne & Art Museum).
Sources:
Francis ROUFOSSE, Il était une fois MARCHE-EN-FAMENNE, de 1701 à 1900, t.2, Musée de la Famenne, pp.106 et 125.
Cercle historique de Marche-en-Famenne, Précis d’Histoire marchoise, la Ville et les villages de l’entité, De 1839 à nos jours, 2e partie, 1996, p.96.
René HOVEN, « De cent en cent ans », in Cercle historique de Marche-en-Famenne,1999, p.57.
Type(s) de sépulture | |
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Autre type ? | |
Matériaux | Petit-granit (Pierre bleu) |
Autre matériaux ? | |
Aspect visuel | Défaut d'entretien |
Aspect légal |
Sépulture Intérêt Historique Locale | Historique|Social |
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Architectural | Joseph Geubels à Bastogne |
Fonction sociale | Docteur en droit romain et contemporain. |
Aucune inscription sociale | Non défini |
Inhumation avant 1945 ? | Non |
Combattant 14-18 | Non |
Combattant 40-45 | Non |
Symbole
Croix massive sur le tombeau.Epitaphe
Jean-Baptiste Geubel archéologue et juge honoraire 1799-1877 Marie Anne Crespin son épouse 1806-1893. Leurs fils Charles lieutenant de génie. Edmond étudiant. In domino mortui vivunt.Hic sepulti Jacobus Geubel notarius et (advoc)atus 1814 (ux)or Catharina Collin 1851. Domino mortui vivunt
Concession cédée à perpétuité à Madame Marie Anne Crespin veuve de Monsieur Jean Baptiste Geubel, rentière domiciliée à Marche, agissant et acceptant par Monsieur Louis Bruyère clerc de notaire domicilié au dit Marche, ici présent et qui se porte au besoin fort pour Madame Geubel , la portion contiguë à celle concédée à la famille Joannès, de la contenance de treize centiares vingt milliares, reprise sous le numéro 33 du plan du cimetière (enregistré à Marche le vingt-neuf octobre 1867), vendue au prix de cent quatre-vingt deux francs (cent mille francs l'hectare au profit de la commune, plus une somme de cinquante francs à titre de donation aux pauvres pour le bureau de bienfaisance).
Acte passé à Marche en l'étude, le seize janvier 1877 devant Maître Emmanuel Jadot, notaire à la résidence de Marche, en présence des Sieurs Louis Wahis journalier et Nicolas Joseph Bodiau cafetier et voyageur de commerce, tous deux demeurant à Marche, témoins appelés lesquels ont signé avec Messieurs Dupont bourgmestre, Ducamp échevin, Valentin receveur communal.
Approuvé par le Conseil communal en séance, à Marche, le 21 janvier 1877.
Approuvé par la Députation du Conseil provincial à Arlon, le 7 février 1877.
Source: Archives de l'Etat à Arlon - Actes notariaux concessions cimetière Saint Roch
Liste des noms indiqués sur cette sépulture
Nom | Né le | Décédé le |
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Collin Catherine | 27/04/1777 | 18/01/1851 |
Crespin Marie Anne Alexisse | 17/03/1808 | 28/09/1892 |
Geubel Charles Joseph | 25/02/1849 | |
Geubel Edmond | 28/10/1852 | 1887 |
Geubel Jacobus (Jacques Joseph) | 13/03/1768 | 19/08/1814 |
Geubel Jean Baptiste | 24/12/1799 | 02/01/1877 |
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